Yvette Deshaies-Paquin

Ma très chère Tanya, Il y a à peine deux jours, lorsque nous avons parlé de la guerre qui ravage mon pays, tu m’as rappelé que notre arme pour continuer, c’est l’écriture. Mais ce n’est pas qu’une arme : c’est tout pour moi… tout ce avec quoi je panse les blessures, et me laisse panser à mon tour. Je ne suis pas à tes côtés pour t’enlacer, pour te caresser — mais avec les mêmes doigts qui, depuis des années, écrivent pour apaiser l’âme humaine (et qui sont, pour moi, la seule véritable arme), je t’écris. Je t’écris pour te caresser de loin. Comme l’a chanté il y a sept cents ans un grand poète persan, Rumi : « Mon premier enfant s’en est allé, mon enfant d’amour est ce souffle-ci… » Puisse, dans cette renaissance, ta grand-mère Yvette être pleine d’amour et de paix, comme elle t’en a légué dans sa vie précédente — et dont nous avons, à travers toi, été nourri·e·s. Je t’aime, je t’embrasse tendrement, et je suis là, auprès de toi, mon bel amour… Que cette rotation éternelle soit bénie… Je suis à tes côtés dans cette danse cosmique. Dans une solidarité profonde, A.

Un arbre est planté à la mémoire du défunt

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Mes sympathies à toute la famille.

Micheline je t’offre mes plus sincères condoléances pour le départ de ta maman. Elle a eu une belle longue vie remplie de bonheur et d’amour. Tu étais une fille exceptionnelle Micheline. J’ai tellement de beaux souvenirs de vous deux ensemble.